4 février 2006
Dette
Un Nigérien, qui s’occupe de la Radio Alternative à Niamey, m’a fortement impressionnée en expliquant par le menu comment les stratégies, conditions et privatisations de la Banque mondiale avaient littéralement abouti a organiser la famine dont sons pays a été victime l’an dernier. Il dit que nous entendrons encore parler de la faim au Niger car « ce n’est pas avec une seule bonne saison que l’on s’en sort ». Les Africains sont très clairs. Ils veulent la souveraineté et non pas la simple sécurité alimentaire, qu’ils considèrent comme un concept forgé par leurs adversaires.
Publicité
Publicité
Commentaires