Là bas si j'y suis
Petite mobilisation,
grande utilité publique ! : http://www.la-bas.org/spip.php?article2266
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Contre l’oligarchie, la finance, les médias : que faire ?
http://www.fakirpresse.info/Que-faire-Partie-1-3.html
"On le sait, désormais : ils iront jusqu’au bout.[...]
Notre modestie a ses raisons.[...]
Mais ne pas :
-Attendre l’écroulement
-Attendre la fin du pétrole
-Attendre la Révolution
-Cracher sur les syndicats
-Cracher sur les partis
[...]
Après les urnes, la rue (Ni les congés payés, ni les 40 heures, ne figuraient dans le programme du Front Populaire)."
Deux émissions de radio, pour se consoler de voir Hulot candidat chez europeécologielesverts.
La première partie : 20octobre2009
Les carences de Mr Hulot (2èm partie) : 21octobre2009
un complément vidéo : Le Pacte contre Hulot
Cher Colibri,
PLUS QUE 859 COLIBRIS POUR ATTEINDRE LES 3000 !
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DÉCOUVREZ VOS ACTEURS
DANS LES MÉDIAS
PARTICIPER AU MOUVEMENT
MARRE DE SE FAIRE BALADER !
Les manifestations à répétition ont pour principal effet de laisser les mains libres au gouvernement pour réprimer l’une après l’autre les luttes combatives entre deux temps forts. Les journées d’action saute- mouton de janvier à juin nous l’ont bien montré en orchestrant progressivement la démobilisation.
L’ETAT NOUS MÈNE UNE GUERRE DE CLASSE
Tous les secteurs d’activité – production, com- merce, services publics, éducation, agriculture… – sont traversés par des luttes qui ne débouchent que sur des défaites ou des miettes présentées comme des victoires. Les faux reculs de l’Etat, comme sur la réforme des lycées, masquent mal les avancées du MEDEF dans la guerre de classe qu’il nousmène sans relâche : augmentation du temps de travail, de la précarité et de la flexibilité, limitation des droits sociaux, délocalisation des emplois et li- cenciements dans le privé qu’accompagnent les suppressions de postes dans la fonction publique… et, pour tous et toutes, développement d’un arsenal juridique et policier qui réprime toute contestation afin de nous contraindre à la résignation. L’Etat nous balade également en noyant la contestation sous un flot de sujets secondaires crédits d’impôt par -ci, allégements par -là, vaccins par millions, « moralisation » du capitalisme, burka, etc., le tout pour ne pas parler du reste...
LES SYNDICATS NOUS MÈNENT EN BATEAU, NE SOYONS PLUS MATELOTS…
L ’expérience des dernières années nous a montré que le front syndical construit sur une unité de façade, autour de principes vagues tels que la défense de l’emploi ou du pouvoir d’achat, ne vise qu’à canaliser les énergies collectives pour éviter qu’elles ne débouchent sur des conflits sociaux plus larges. Les camarades de Guadeloupe, en revanche, nous ont montré que pour gagner, ou du moins pour cesser de perdre, une lutte déterminée, longue et dépassant les cadres traditionnels des organisations syndicales est nécessaire. Seule une grève générale unifiant les luttes politiques et sociales de toute la population – à travers des débrayages, des occupations, des blocages, des destructions ou encore l’appropriation des outils de production – peut créer le rapport de forces capable de mettre à mal les maîtres du jeu. Il faut rompre avec le jeu de dupes des négociations entre « partenaires » sociaux : non seulement le pouvoir n’a pas peur, mais encore il ne nous cède rien ! Qui prétend le contraire pratique la démagogie, et crée de l’illusion pour masquer l’impuissance à satisfaire les revendications et changer la donne. Alors que le capital nous dépossède constamment de nos droits et de nos vies, posons collectivement la question de la dépossession des possédants.
A L’ABORDAGE !
Ne laissons plus personne négocier à notre place : dans chaque secteur, retrouvons-nous pour agir, rompons avec les revendications particulières et isolées ; regroupons-nous à l’échelle des quartiers, des villes, des régions pour construire des structures interluttes visant à une solidarité concrète et active contre les dirigeants et les exploiteurs. Prenons nos affaires en main dans l’intérêt commun. Occupons usines, commerces, universités, rues, pour une lutte longue et déterminée. Organisons la production et le ravitaillement pour nous permettre de tenir le temps nécessaire au renversement de l’ordre existant. Par l’affirmation de nos désirs et de nos besoins, trouvons à nous entendre sur une production socialement utile, et les moyens d’y parvenir. Nous n’avons à perdre que le peu qu’on nous laisse, ou alors un monde à gagner. Après cette manif, n’attendons pas la prochaine…
NE NOUS LAISSONS PAS DISPERSER.
« Mon seul adversaire, celui de la France, n'a jamais cessé d'être l'argent. »
Général de Gaulle.
cf. http://www.fakirpresse.info/articles/347/diffuser-la-revanche-des-collabos.html
Suite à article du Monde du 19.05.09 "Un modèle de croissance durable et le développement de la filière bois"
mercredi 27 mai 2009
[Suite à des pressions amicales, nous avons retiré le contenu de cet article.
Veuillez nous en excuser.]
On commençait à entendre des propositions qui allaient dans le sens de la sauvegarde des anciennes forêts de feuillu et d’une préservation de la biodiversité. Des incitations pour les propriétaires à faire du mélange d’essences plutôt que de la monoculture étaient évoquées, on parlait de favoriser le développement de la futaie irrégulière plutôt que les coupes rases. Mais voilà. C’était compter sans l’intervention de Mr Sarkozy. Patatra, il est arrivé, il a parlé, et pour dynamiser la filière bois, il nous annonce que la filière bois est l’économie nouvelle... et ce serait aussi le glas de la biodiversité. Pour appuyer son discours, Mr Sarkosy dénonce également le déficit commercial de la France en bois. Il indique que le massif forestier français a augmenté de moitié depuis 1950, mais il oublie de préciser que l’accroissement vient justement des monocultures de résineux, sans aucune biodiversité, et que cela n’a rien à voir avec la forêt... Certaines associations amies prônent elles aussi l’exploitation accrue de la forêt, ce qui fait dire au Président de la fondation « Pour une Terre humaine » que trop d’écologistes ont la naïveté d’avaliser cette augmentation sans fin de la production forestière au détriment de la biodiversité. On peut présumer que l’état va faire comme dans les années 60 : Le plan du gouvernement va jusqu’à proposer que l’ONF gère les propriétés privées non exploitées. Adieu la biodiversité que recellent ces parcelles ! Le Grenelle de l’environnement est-il respecté ? Oui en effet, car il n’y avait rien dedans pour lutter contre les coupes à blanc, et rien pour le développement des méthodes proches de la nature. Il n’est pourtant pas difficile de comprendre que la forêt ne supporte pas cette politique basée sur le rendement à court terme. Il y a quelques temps le syndicat SNUPFEN de l’ONF a manifesté et fait signer une pétition car l’ONF était sommée d’augmenter la production au détriment de la forêt. Oui, grâce à notre ministre de l’agriculture, Monsieur Barnier, la France sera au rendez-vous de l’histoire de l’extinction de la biodiversité dans les forêts francaises, et aussi dans les forêts tropicales puisque la France ne s’allie pas à la proposition de l’Europe de règlementer l’importation de bois tropicaux En voici ci-après, résumées, les grandes lignes : | accélérer la sylviculture | mais pas de précision sur quelle sylviculture, donc libre choix sur les coupes à blancs et monocultures ou sylviculture proche de la nature. | | Sarkosy préconise un document de gestion unique, PSG (Plan Simple de gestion) ou code de bonnes pratiques etc, ce document sera certifiée de gestion durable comme actuellement | pas de précisions sur ce que veut dire gestion durable | | renforcement du rôle du CRPF (Centre Régional de la Propriété Forestière privée). | Actuellement cet organisme public agrée les PSG. Son conseil d’administration est composé essentiellement de propriétaires forestiers privés (donc susceptibles de favoriser le rendement à court terme au détriment de la biodiversité) plus un représentant de l’état. Le CRPF devrait prendre la place des DDAF pour le contrôle de la politique forestière sur le terrain. Donc Mr X au conseil d’administration du CRPF va faire contrôler le respect de la réglementation sur sa propriété par un technicien du CRPF qui est directement rattaché au conseil d’administration.| | L’exploitation des parcelles en déshérence sera obligatoire | Dans le Morvan - où Passerelle Eco a ses bureaux - et dans beaucoup de régions aussi, ce sont ces parcelles qui ont ce qui reste de biodiversité. | |Les mesures fiscales ou financières seront données aux forêts certifiées PEFC | Il est quand même dit « ou autres certification », ce qui pourra s’appliquer pour des certifications plus contraignantes … ou moins contraignantes ! Le label PEFC quant à lui est une pure création du lobbie des exploitants forestiers. | | assurer la parution rapide du transport des bois ronds | Il est question de la route rien sur le rail. Je suppose que ça concerne le tonnage des grumiers, bonjour les dégâts sur les routes communales| | inciter à nouveau les caisses de retraites, d’assurances etc a investir en forêt. | La disparition des feuillus et l’enrésinement du Morvan sont dûs en grande partie à ces organismes. | | un titre CO2 sera donné aux propriétaires après coupes de bois | Comme si la forêt restée sur pied aggravait l’effet de serre ?| | développer l’électricité biomasse en multipliant par 3 le prix de rachat du KwH| | En conclusion : rien sur la biodiversité, sur la nécessité de laisser des rémanants au sol pour la reconstitution de l’humus, rien sur l’intérêt des mélanges d’espèces, qui sont la meilleure garantie contre les aléas climatiques, rien sur les paysages. La seule priorité est la filière bois. Aucune mesure de défense de la biodiversité et des milieux naturels. C’est un biodiverticide que Nicolas Sarkosy annonce. Cette vision à court terme avec comme argument que le bois est une énergie renouvelable fait froid dans le dos, car elle aboutit à la disparition de la forêt naturelle avec toute sa biodiversité. Quand il n’y aura plus de forêts on plantera des arbres pour les agro-carburants. Et la forêt exploitée dans ces conditions d’intensité et de rentabilité à court terme n’est pas une ressource renouvelable : après quelques coupes à blanc et replantations successives de résineux, l’humus est épuisé. C’est une forme d’érosion organisée. Ces observations sont à affiner après avoir plus de précisions et avoir étudié les propositions régionales de la commission régionale des produits forestiers et du bois.
financer les plantations de résineux après les coupes à blanc des soi-disant « pauvres » peuplements de feuillus,
financer les routes stratégiques du bois,
financer les usines biomasse pour revendre de l’électricité,
financer les plantations artificielles.Quelques réflexions sur le rapport PUECH sur lequel Nicolas Sarkozy a fait l’annonce de dynamiser la filière bois
A défaut de l’article, voici 2 références sur la problématique de la forêt :
1) Le Groupement Forestier pour la Sauvegarde des Feuillus du Morvan
Les politiques devraient plutôt s’inspirer des expériences de gestion véritablement durable de la forêt et pas seulement de la ressource en bois à court terme, mais aussi de la biodiversité.
Les particuliers sensibles à ces questions peuvent, eux soutenir une telle expérience en souscrivant des parts du Groupement Forestier pour la Sauvegarde des Feuillus du Morvan : un groupement dont l’objectif est d’acheter des forêts et de les exploiter d’une manière certes rentable mais surtout respectueuse de la biodiversité à long terme
2) la pétition Greenpeace contre la déforestation
Plus de 50 000 personnes ont signé l’appel ’ZERO DEFORESTATION’ de Greenpeace ! Parce que nous pouvons être encore plus nombreux à nous opposer à la déforestation, signez l’appelr, diffusez le sur internet.
Appel Zéro Déforestation
2 messages :
Bonjour, une approche vraiment durable (on peut dire : naturelle ?) s’appelle la "self regulating", où la gestion forestière admet le cycle naturel de la forêt jusqu’à la phase de déclin, dans sa globalité, et favorise de fait la biodiversité mais aussi permet à la forêt de tendre vers plus de naturalité (et oui, on en est là : permettre à la nature de tendre vers plus de naturalité). Les techniques "durables" à l’ordre du jour sont TRES LOIN de ça, et il faudra comme dans bcp d’autres domaines bcp de temps avant que ne soient appliquées de véritables solutions écologiques (donc respectueuses de ce qu’est la nature). Nous souhaitons "dominer durablement" l’écosystème. Alors qu’il serait si simple de reconnaitre notre responsabilité à laisser faire la nature et donc la respecter entièrement là où nous ne l’utilisons pas (et bien sur mieux la gérer où nous l’utilisons). Un beau livre à ce sujet, de françois terrasson : la peur de la nature (extérieure ... et intérieure !) Autant sarko que les politiques durables actuelles nous préparent un beau maquillage bien brillant. Mais courage ! et courage de ses opinions. Philippe F.
2 juin 2009 04:30, par GreenSeeds
Il ne faut pas se contenter d’un constat mais engager les débats et protester en haut-lieu pour que vos arguments raisonnables et intelligents soient pris en compte ! Visualisez le changement et alertez l’opinion et les pouvoirs publics sur les erreurs à ne plus commettre ! Déja demandez un droit au réponse au Monde et essayez d’y publier cet article, il faut que ces questions soient publiques et faire circuler les solutions vertes alternatives au-delà des cercles acquis comme ce site... Utiliser la visualisation créatrice de façon simple et précise est un complément de l’action :En visualisant concrétement dans chaque cas, quel que soit le problème les changements que nous voulons voir , nous en facilitons réellement l’apparition...c’est de l’action concrète et pragmatique au service d’un idéal qui sert le Bien commun au-delà de notre volonté personnelle..
1830-1905) Du sentiment de la nature dans les sociétés modernes
extrait d'un texte de 1897 : "Ainsi voyez comment on a traité cette individualité puissante, Marx [...]. Il déclara que le pouvoir économique détermine la forme politique des sociétés, et l'on affirme maintenant en son nom que le pouvoir économique dépendra d'une majorité de parti dans les assemblées polititques. Il proclama que ' l'Etat, pour abolir le paupérisme, doit s'abolir lui-même car l'essence du mal gît dans l'existence même de l'Etat ! '. Et l'on se met dévotement à son ombre pour conquérir et diriger l'Etat ! Certes, si la politique de Marx doit triompher, ce sera, comme pour la religion du Christ, que le maître, adoré en apparence, soit renié dans la pratique des choses. "
" Le développement durable est une illusion de plus en plus ambigue"
http://www.pierrerabhi.org/blog/index.php?
et le mouvement qu'il a initié : http://mouvement-th.org/
Une entrevue :
http://www.dailymotion.com/relevance/search/%2522pierre%2Brabhi%2522/video/x2v2mk_pierre-rabhi_politics
A mon frère le paysan, Paru en 1899 :
"[...] Nous sommes dans un âge de scienceet de méthode et nos gouvernants, servis par l'armée des chimistes et des professeurs, vous préparent une organisation sociale dans laquelle tout sera réglé comme dans une usine, où la machine dirigera tout, même les hommes; où ceux-ci seront de simples rouages que l'on changera comme de vieux fers quand ils se mêleront de raisonner et de vouloir. [...] Evitez cette mort à tout prix camarades. Gardez jalousement votre terre[...]"
Par comparaison, le parcours de Jean Ferrat montre à quel point le système de la culture de masse, condamné à l’insignifiance , empêche le public d’acquérir les moyens de son émancipation.
Qu’ils en soient ou non conscients, la plupart des collaborateurs de ce système sont aussi « engagés » que pouvait l’être Jean Ferrat, mais pas tout à fait du même côté de la barricade.
http://cnt-ait.info/article.php3?id_article=278
"Pour nous, la démocratie, la justice, ce sont les gens d’Argentine qui en ont marre de crever la faim et qui ensemble s’en vont se servir dans les grands magasins. Ca, c’est de la démocratie active, c’est de la ré-appropriation, de la redistribution, de la justice. La démocratie, c’est cette mère de famille au chomdu qui pique les jouets de Noël dont ses gosses rêvaient. C’est Simon, mon copain de Haifa, qui s’en va d’Israël pour ne pas faire le service militaire et tuer ses frères au coin d’une rue. C’est Gérard, employé dans un hôtel de Roissy qui refuse d’aménager des chambres pour que les flics y stockent des sans papiers en attente d’expulsion.
[...]
Il fut un temps où les abstentionnistes se cachaient, se taisaient, lucides mais honteux. Au moins maintenant, ce pouvoir immonde nous a fait subir tant d’humiliations, tant d’arnaques qu’il devient de plus en plus difficile d’aller voter sans passer pour un con … ou un collabo."
Google, Voila et Orange au service de Baumaux
"Il est donc clair que le "pacifisme" a des limites! De même pour la tolérance. Que peut faire un tolérant face à un intolérant? C'est l'éternelle question. Un tolérant mort ne serait-il pas une tautologie?"
Même si la décroissance constitue un projet politique de gauche parce qu’elle se fonde sur une critique radicale de la société de consommation, du libéralisme et renoue avec l’inspiration utopique du socialisme originel, nous réfutons les politiques d’accompagnement de la quasi-totalité des régions qui ont surtout brillé par leurs options développementistes.